Créatures marines
Publié le 20/05/2008 à 12:00 par supertomasse
Ce monstre marin ressemble à une sorte d'hippopotame. Il est décrit dans la bible comme un créature brutale, purement instinctive chargé de tous les pechés de la chair. Dans les bestiaires du Moyen-Âge, il est décrit avec une tête de lion, des ailes et des pâtes de chauve-souris et sert de monture au diable.
Publié le 20/05/2008 à 12:00 par supertomasse
Zaratans est une tortue monstrueuse de mer trouvée dans secteurs océaniques tropicaux et subtropicaux dans le monde entier. Zaratans peut grandir à une longueur totale de 200 pieds ou plus. Leur carapace est composée de plats(plaques) osseux irréguliers (scutes) qui ressemble à de grandes roches brun foncé noires ou tachetées.
De l'oisillon jusqu'à la taille juvénile ils sont des mangeurs opportunistes. Mangeant presque tout ce qu'ils rencontrent par hasard incluant des objets tels que des bouées ou des bateaux.
Une fois qu'un certain âge est atteint, ils entrent dans un état de semi-hibernation qui est pensée pour durer pendant cent ans ou plus. Pendant cette étape, leur métabolisme ralentit à un taux très bas et ils ont significativement réduit leurs exigences nutritives. Ils hivernent flottant à la surface de l'eau avec leurs bouches ouvrent et mangent seulement ce qui y nage ou ce qui y dérive.
Leur taille immense et le fait qu'ils sont pratiquement immobiles permettent à l'hivernage Zaratan de devenir un hôte pour la faune et la flore. On aurait vu des gens et d'autres animaux vivre sur sa carapace, ces "des îles flottantes" pendant de longues durées.
Il est fortement peu probable que le Zaratan plonge ou deviennne actif autrement une fois qu'il est dans son état inerte, il y a cependant quelques regles à suivre. Ne faites pas de trous dans sa carapace, n'essayez de planter aucune végétation, ne pas sauter excessivement, ne pas faire trop de bruits et n'allumer pas de feux, l'odeur de la fumée fera que la créature s'immergera immédiatement.
Publié le 20/05/2008 à 12:00 par supertomasse
Au VIème siècle, Gradlon le grand, roi de Cornouaille, fait construire pour sa fille Dahut la merveilleuse cité d'Ys. Se trouvant plus bas que la mer, elle est protégée des flots par un digue. Le roi garde toujours sur lui les clés de l'écluse qui ferme le port.
Mais Dahut s'ennuit dans cette si belle ville. Alors, chaque soir, elle fait venir au palais un nouvel amant. Elle l'oblige a porter un masque de soie qui, chaque matin, se transforme en griffes de métal tuant le malheureux que l'on précipite ensuite du haut des falaises dans l'océan au delà de la baie des trépassés.
Or, un beau jour, arrive un séduisant prince vêtu de rouge. Dahut en tombe amoureuse. Mais le jeune homme n'est autre que Satan, envoyé par Dieu, pour châtier la ville d'Ys. Il demande à Dahut, comme preuve de son amour, d'ouvrir la porte de l'océan. La jeune fille dérobe les clés à son père. Les flots en furie défèrlent sur Ys, l'englotissant à tout jamais... Seul Gradlon sera sauvé, abandonnant Dahut à la mer comme l'ordonna Saint Génolé. Changée en sirène, cette dernière deviendra Marie-Morgane. Depuis, tous les marin de Douranenez la craignent car elle est capable de les séduire et de les entraîner au fond des flots.
Publié le 20/05/2008 à 12:00 par supertomasse
Les Selkies sont des femmes phoques évoluant dans les mers des îles Shetland. Pour plonger au fond de l'océan, elles sont revetues d'une peu de phoque qu'elles otent lorsqu'elles se trouvent sur terre. Elles apparaissent alors sous formes de très belles jeunes filles qui passaient la nuit à danser à la lumière de la lune.
Mais elles ne doivent prendre garde à ne pas égarer leur peau de phoque, car elles sont alors incapables de retourner dans leur élément naturel.
Si un homme découvre alors son accessoire ensorcelé et le dérobe, la selkie devra lui obéir tant qu'elle ne l'aura pas retrouvé. Dans cette situation, il arrive parfois que la femme-phoque et l'homme qui la tient sous sa coupe finissent par s'attacher l'un à l'autre, se marient et aient des enfants, mais si la peau n'est pas détruite par le feu et que la selkie la retrouve, elle plongera dans les profondeurs de l'Océan pour ne jamais revenir, laissant mari et enfants, tout comme certaines sortes de sirènes.
Parfois, elles ne quittent leur apparence de phoques qu'une seule fois dans l'année, généralement durant la nuit de la saint jean, nuit magique où tous les enchantements sont permis et toutes les métamorphoses possibles...
Publié le 20/05/2008 à 12:00 par supertomasse
La Nixe est une forme d'Ondine particulièrement maléfique car elle prend l'apparence fatale d'une femme merveilleuse bien réelle qui vient séduire les jeunes gens lors des bals nocturnes.
On reconnaît la Nixe au bas de sa robe qui demeure mouillé. Mais le garçon enchanté n'a souvent pas l'idée d'en tâter l'ourlet et se retrouve vite pris au piège des eaux où elle l'entraîne jusqu'à la mort. On raconte que la nuit la plus dangereuse où les Nixes viennent chercher leurs proies est celle de la Saint Jean. Cette nuit-là, on dit aussi que les salamandres engendrées par les flammes des hommes accompagnent les nixes dans leurs chasses. A minuit, au paroxysme des sortilèges et des enchantements, l'eau des fontaines se change en vin, les cailloux en pains, les sorcières courent la lande entièrement nues pour cueillir l'Herbe de la Saint-Jean ou millepertuis (plante magique et guérisseuse). A l'aube, chaque fée saoule de fêtes, se roule dans la rosée éclairée des premiers rayons solaires. Elle garde ainsi jeunesse et beauté.
Les Nixes rejoignent alors leurs eaux stagnantes lestées de leurs proies. Cependant, grâce au pouvoir bénéfique de leurs larmes, un bain dans l'étang d'une Nixe à l'équinoxe de printemps apporte beauté et éternelle jeunesse.
Publié le 20/05/2008 à 12:00 par supertomasse
Les sorcières d'eau hantent les marais ou le bord des rivières. Leur rencontre est toujours néfaste : elles dévorent ceux qu'elles croisent ou annonce leur mort prochainne.
Ces fées aux formes sveltes, aux traits fins, au corps souple, aux yeus verts et aux longs cheveux ne laissent pas voir aisément. Mais lorsque leurs clameurs s'approchent, lorsque leurs gémissements semblent deenir plus distincts, le pêcheur se hate de retirer sa ligne, le faucheur se hâte de faire taire le bruit de sa faux, le chasseur s'éloigne et chacun d'eux a bien soin de ne pas retourner la tête, de crainte de voir la fenette qui les poursuit.
Celui qui aurait vu venir à lui l'une de ces petites fées sauvages serait sûr de mourir dans l'année.